Where does your consistency come from?

D’où vient votre constance ?

J'écris cet article pour susciter une conversion chez les lecteurs et dans l'industrie en général. J'ai eu la chance, au cours de ma carrière, d'observer des milliers de procédés de ponçage et presque autant de variations dans les raisons de leur mise en œuvre. Cela m'a appris l'humilité lorsque j'aborde un nouveau client, car on ne sait jamais vraiment ce qui l'a poussé à faire des choses qui, au premier abord, semblent plutôt absurdes et contre-productives. Il est souvent essentiel de poser les bonnes questions pour comprendre pourquoi il en est arrivé à des idées aussi radicales et étranges sur la meilleure façon de poncer les produits pour obtenir une uniformité optimale. Cet article ne traite pas uniquement du ponçage orbital manuel d'une pièce brute à la raboteuse. Si vous n'avez jamais poncé correctement une pièce à la main avec une ponceuse à large bande ou à tambour, vous ne comprenez peut-être pas où je veux en venir. Où commence votre cohérence, sur votre table de ponçage à large bande ou à main ? Répondre précisément à cette question permet de comprendre pourquoi votre ponçage ne donne pas les résultats escomptés. Permettez-moi de commencer par vous raconter l'expérience d'un client récent. Il s'agissait d'une situation extrême, mais elle constitue une preuve de concept et une illustration concrète de mon objectif. Ce client possède une ponceuse DMC à deux têtes. Tambour et tête combinée. (Les têtes combinées sont composées d'un tambour et d'un plateau.) Les pièces livrées à cette machine ont été poncées au grain 80, puis passées au grain 180-220 pour éliminer les rayures et préparer les pièces au ponçage manuel. Une personne astucieuse peut déjà déceler un problème. Ces deux grains ne peuvent pas effacer la rayure du grain 80 sans abîmer considérablement les courroies. Une durée de vie très courte, la chaleur et le polissage poseraient de sérieux problèmes. Ils ont résolu le problème en ponçant le tout avec une ponceuse orbitale à grain 120. Cela a clairement ouvert la surface. Cela leur a permis d'obtenir la plupart des finitions souhaitées. La surface a bien résisté à la tache après ce traitement… mais à quel prix ? J'ai réglé la machine sur 120-150. Pour la plupart des lecteurs, ce serait un bon choix pour effacer la rayure de grain 80, mais il semble peu efficace pour effacer la rayure finale avec la machine orbitale. La plupart des menuisiers utilisant des bandes larges pensent que plus le grain de la dernière bande passant sur la table de ponçage manuelle est fin, plus le ponçage manuel est facile. C'est là qu'ils perdent en cohérence et en perspective. Pour réussir un ponçage manuel, la rayure doit être longue, peu profonde et douce. Une rayure peu profonde ne provient pas seulement de grains plus petits, mais aussi du type et de la structure de la tête qui la produit. Une zone de contact plus longue signifie des rayures plus longues et moins profondes. Une rayure douce résulte d'une faible pression de ponçage et d'une chaleur réduite. Un grain 150 doux, long et peu profond est toujours meilleur qu'un grain 220 poli dur.

Les résultats.

Cette partie n'est pas aussi simple qu'il y paraît. L'expliquer correctement est le plus difficile. Nous avons passé des panneaux de cerisier et d'érable tendre à la machine et les avons poncés à la main pour éliminer les rayures de la large bande. Nous avons poncé la moitié de chaque pièce avec du 150, comme je leur avais conseillé de le faire pour la finition, et du 120, car c'était leur méthode habituelle. Nous avons poncé juste assez pour effacer les rayures et éviter les tourbillons. Je savais ce qui allait se passer avant de les teindre, mais il est préférable de montrer au client plutôt que de le lui dire. Les deux faces de chaque panneau étaient de couleur presque parfaitement assortie, dans les limites des variations habituelles de couleur et de veinage du bois. La seule différence résidait dans le grain 120 qui présentait beaucoup plus de tourbillons que le grain 150. J'aurais dû prendre le temps de poncer un panneau avec du grain 180 juste pour voir à quel point la couleur aurait été proche, mais nous n'en avions pas le temps. La différence aurait été quasiment nulle.

Comment est-ce possible ?

La première tête d'une machine à bande large influence autant la couleur finale que tout ce qui se passe ensuite. Mes pièces ont été ouvertes par la première tête lors du ponçage à bande large. Cette ouverture a résisté au réglage précis de la seconde tête et au ponçage orbital manuel. C'est en partie pour cette raison que je ponce juste assez pour éliminer les rayures et non pour polir le produit. Un ponçage supplémentaire suffisant pour refermer le produit est un travail fastidieux. La configuration de la bande large devient plus critique avec l'ajout de postes de ponçage. Plus il y a de têtes, plus le risque de chauffer le bois et de le polir est élevé. Les petites machines sont souvent la proie des opérateurs qui souhaitent poncer bien plus que la bande ne peut en supporter pour éviter de devoir la changer. Ils présentaient des irrégularités dues à un polissage intense de la surface, puis à des tentatives de ponçage orbital manuel pour la rouvrir. Les portes déjà présentes dans la salle de teinture présentaient les signes classiques d'une trop grande quantité de vernis, rouverte par une machine orbitale. Des stries claires et foncées sont facilement reconnaissables comme des irrégularités dues au ponçage manuel. Les stries foncées ne sont en réalité que la masse de rayures qui a ouvert le bois, tandis que le vernis du ponçage 180-220 subsistait sur de grandes parties du produit. Un grain ouvert et constant est essentiel à l'homogénéité de la couleur. Il doit être obtenu dès le premier tambour à large bande et maintenu tout au long du processus. Si le produit est poli à partir de la large bande, obtenir une homogénéité et une ouverture par ponçage manuel est une utopie.

Mots clés:
Arrêtez ! N'achetez pas cette ponceuse à large bande !

Un conte de deux séquences de courage